Reserve, même sort que l'équipe première?
L'équipe réserve du Paris-SG est prête à «boycotter» la fin du championnat de CFA si la Fédération ne lève pas la suspension de 3 points qui lui a été infligée pour une bagarre dans le public lors d'un match contre le Red Star. «Si la Fédération ne nous rend pas les trois points, on boycotte la fin du CFA. Nous avons fait appel, mais la FFF n'a pas encore fixé de date, a déclaré Alain Roche avant de s'alarmer : pas dans trois mois, hein !».
Cette sanction tombe particulièrement mal pour la réserve du Paris-SG, déjà menacée de relégation en CFA2. «Descendre serait terrible sur le plan sportif. L'écart est énorme entre la CFA2 et la L1, nos joueurs du centre de formation (qui s'aguerrissent avec la réserve, ndlr) y perdraient». L'équipe est actuellement avant-dernière du groupe D, et les trois derniers seront relégués.
L'ancien joueur s'est emporté contre la décision «complètement injuste» de la FFF. «La veille (le 3 mars), il y a le match à Sedan (où des supporters du Paris-SG ont été attaqués dans le stade par des hooligans venus des Pays-Bas), et Sedan n'a pas eu de points de pénalité. Cela signifie que pour faire perdre trois points sur tapis vert à un adversaire, il suffit d'emmener un groupe de personnes pour perturber la rencontre, qu'elle soit arrêtée, et que le club qui reçoit soit sanctionné».
Le 4 mars au Camp des loges, le Paris-SG bis recevait le Red Star et la rencontre avait été définitivement interrompue après une bagarre déclenchée dans les tribunes par une cinquantaine de supporters du PSG. La réserve parisienne menait alors 1 à 0. Le match a été interrompu dès la 7e minute par l'arbitre et devra être rejoué à une date non encore fixée. Le Red Star avait refusé de reprendre la partie une fois partis les auteurs de l'opération coup de poing.